Le verdier d’Europe

Gardez la tête en l’air, tous les oiseaux ne sont pas partis !
Certains fidèles au poste,  tel que le Verdier d’Europe, sont toujours observables dans les parcs et jardins 

A quoi ressemble t-il ?  

Le verdier d’Europe, de son nom scientifique Chloris chloris, est un passereau de la famille des Fringillidés, facilement reconnaissable par son plumage au ton… vert (bon, on vous l’accorde : son nom donnait déjà un bel indice).

Chloris chloris. INPN ©S. Wroza

En effet, une bonne partie de son corps est recouvert d’un plumage “olive” vert aux tons jaunâtre. Chez le mâle, la poitrine est également olive. Le verdier d’Europe se reconnaît aussi par une bande jaune vif sur les ailes et la queue, présente chez les mâles comme les femelles.

Chloris chloris. INPN ©F. Jiguet

Mais comme vous le savez maintenant, la biodiversité ne s’observe pas seulement avec les yeux ! Le Verdier d’Europe se distingue également par son chant disons… dynamique ! On vous laisse le découvrir juste ici 

Où peut-on l’observer ? 

Chloris Chloris est une espèce communément observée en zone urbanisée. Elle se nourrit principalement de graines provenant de nombreuses espèces de végétaux, ce qui lui permet d’être assez généraliste dans les milieux qu’elle fréquente. L’espèce est également dite “anthropophile” (peu craintive de l’Homme) et n’hésite pas à aller se nourrir des graines mises à disposition sur les mangeoires.

Le Verdier d’Europe habite des milieux arborés mais peu denses, ce qui participe à expliquer sa présence régulière dans les parcs urbains. Il nidifie dans des arbres comme dans des arbustes, ne demandant qu’à ce que le nid puisse être caché au sein d’un feuillage dense.

Une espèce commune… mais en déclin .

Des programmes d’observations participatifs tels que l’observatoire STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) porté par Vigie-Nature ou encore l’opération de comptage des oiseaux des jardins portée par la LPO chaque année semblent mettre en lumière un déclin des populations du Verdier d’Europe au fil des années.

Ce déclin pourrait être lié à la diminution de ses ressources alimentaires (via l’effet de l’intensification des pratiques agricoles ou par la régression des prairies naturelles par exemple). L’espèce est d’ailleurs répertoriée comme espèce vulnérable sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine.

Vous souhaitez participer vous aussi au suivi des populations des Oiseaux de Jardins ? Les 28 et 29 janvier prochain se tiendra une nouvelle édition du comptage national des oiseaux des jardins organisée par la LPO. Tous à vos jumelles !

Pour aller plus loin :

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