S'informer : Les bonnes pratiques de jardinage

Explorez les pratiques de jardinage liées à la Charte des Jardins de Noé. Vous y trouverez tous les conseils nécessaires et adaptés à votre niveau et au temps que vous accordez à votre jardin.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Telle doit être votre devise !

La clef d’un jardin en bonne santé est d’appliquer les bons gestes pour éviter que les maladies ou les ravageurs ne se multiplient trop. La prévention est de mise : elle vous permettra en plus d’économiser à la fois du temps et de l’argent, et de limiter les risques pour l’environnement.

Telle doit être votre devise !

Mieux prévenir
© C. Thiriet / Biosphoto

Un jardin équilibré

La bonne santé des plantes passe tout d’abord par un sol bien équilibréune fertilisation optimisée et un arrosage bien géré : en effet, plus de la moitié des problèmes observés sur les cultures ne sont pas dus à des maladies ou des parasites mais à des carences en éléments minéraux ou à des excès d’apports en eau !
Il est aussi important de « laisser de la place » à la nature dans son jardin, notamment pour accueillir les prédateurs naturels comme les coccinelles ou les syrphes, insectes prédateurs qui limiteront les dégâts que peuvent engendrer les ravageurs. Pour cela, pensez à conserver quelques herbes folles ou un coin de prairie, et plus largement, aménagez dans le jardin plusieurs endroits propices à la biodiversité.

Astuce !

L’ail et les oignons font fuir la mouche de la carotte, et on aura ainsi tout intérêt à les semer proches l’un de l’autre…

Des plantes locales

En choisissant des plantes locales adaptées au milieu et à l’environnement de votre région (exposition, sol, climat, humidité ou sécheresse, air salin, etc.), vous limitez les problèmes de maladies et favorisez la faune local. Contrairement aux plantes exotiques, les plantes locales sont plus rustiques et plus résistantes.

La rotation des cultures

La rotation des cultures est aussi une technique préventive très efficace pour limiter les maladies des plantes au potager. Semer chaque année des plantes de familles différentes réduit le risque de multiplication de bactéries ou de champignons, souvent spécifiques à une ou quelques plantes. Il est par exemple bien connu d’éviter de cultiver la pomme de terre pendant quelques années sur une terre préalablement attaquée par le mildiou afin de laisser le temps au sol de « se nettoyer ».

Cette pratique permet en plus d’utiliser au mieux la fertilité du sol, et donc de limiter les apports en fertilisants, car toutes les plantes n’ont pas les mêmes besoins. Semer des espèces différentes dans le potager amène à utiliser au mieux les ressources présentes dans le sol.

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© C. Seibert / Noé Conservation

Les bonnes associations de plantes

L’association des cultures, développée de manière empirique depuis l’existence de l’agriculture, est une technique préventive qui a fait ses preuves. Elle consiste à utiliser le pouvoir répulsif naturel des plantes envers certains insectes, pour limiter les attaques de ravageurs, aussi bien au potager que dans les massifs ornementaux. En voici quelques exemples :

  • Tomate – Ail, Tomate – Oeillet d’Inde
  • Pomme de terre – Haricot
  • Poireau – Laitue
  • Radis – Epinard
  • Pois – Concombre
  • Oignon – Carotte
  • Betterave – Chou
  • Etc.

Et si ça ne marche pas ?

La prévention a aussi ses limites. Il arrive que les conditions climatiques ou que l’invasion des nuisibles soient si fortes que les plantes n’arrivent pas à se défendre malgré la présence d’auxiliaires. Dans ce cas, il faut donc avoir recours à des solutions curatives, mais privilégiez toujours les méthodes biologiques (produit de traitement bio, pièges à phéromones,…).

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