A propos de ce jardin

Projet collectif d’embellissement de notre environnement
et de notre lieu de vie
par la création aux pieds de notre immeuble
d’un jardin fleuri
dans une parcelle de terre du parking

En 2010, la réhabilitation de notre immeuble effectuée aussi bien dans les appartements qu’à l’extérieur de l’immeuble (aménagement d’un parking, création d’espaces privatifs avec mise en place de clôture) n’a pas été sans créer de problèmes.
Ces problèmes ont été à l’origine de la création de notre association, permettant ainsi de faire émerger nos besoins, nous donnant un statut d’interlocuteur privilégié et a largement favorisé l’ouverture d’un dialogue avec le bailleur.
Cela s’est avéré long et difficile mais notre motivation a porté ses fruits.
Nous avons été soutenus et encouragés dans nos actions par des représentants des services municipaux, conseillés pour le montage de l’association par la Régie de Quartiers nous avons pu domicilier l’association à son adresse, elle nous a prêté ses locaux pour nos réunions et nous a donné des conseils et un coup de pouce financier pour pouvoir réaliser son montage.

Nous avons eu une aide financière de la mairie.
Des représentants de la municipalité ont assistés à certaines réunions et ont ainsi renforcés et appuyés nos demandes les plus urgentes.

Le projet du «jardin en bas de chez nous» a vu le jour peu à peu et après une année de fonctionnement de notre association.

Les problèmes liés à la réhabilitation allant en diminuant nous nous sommes posés la question : « et maintenant quelles vont être nos actions ? »

La création de ce jardin, à nos yeux, est la suite logique de cette première année d’action.

I – La naissance du projet

En 2011, les travaux étant pratiquement terminés, nous avons réfléchis à la façon de faire vivre notre association, de pouvoir continuer à renforcer ce lien qui s’était instauré entre les locataires pendant leur durée.
Il nous fallait trouver un projet qui pourrait :

– Concerner et intéresser un maximum de résidents
– Faire prendre conscience aux locataires de l’importance de respecter et de faire respecter son environnement
– Favoriser un lien intergénérationnel
– Privilégier les contacts entre les familles issues d’horizons différents
– Améliorer notre quotidien en créant un bel espace en favorisant la plantation d’une flore commune mais néanmoins sauvage.
– Créer un effet de surprise dans le quartier et ainsi renforcer le lien social.

De toutes ces interrogations est né le projet d’un jardin de senteur qui est devenu au fur et à mesure de nos réflexions

« le jardin en bas de chez nous »

Nous avons donc engagés des négociations avec le bailleur et obtenu la mise à disposition d’un local associatif au rez-de-chaussée de l’immeuble.
En même temps nous avons eu l’idée de demander à ce dernier s’il nous serait possible de disposer également du morceau de terrain devant le local.
Nous avons obtenu l’autorisation de cultiver cette parcelle, en nous engageant à respecter les plantations déjà existantes et de ne pas obstruer la vue d’ensemble sur le parking avec des plantations d’arbustes et de plantes grimpante le long des grilles.

II – La création du jardin

Pour démarrer notre projet nous avions besoin d’une aide financière, nous avons adressés au bailleur un projet pédagogique chiffrés et il nous a attribué une aide financière ce qui a représenté un coup de pouce très appréciable.
Nous avons fixé le montant de l’adhésion à 10€ par famille, pour que les participants soient couverts par notre assurance lors des activités et aussi pour nous permettre d’envisager quelques achats sur nos fonds propres.

Nous nous sommes très vite rendu compte que le travail que nous entreprenions était énorme et ne pourrait aboutir qu’à long terme et à force avec beaucoup de motivation et de bonne volonté.

En effet, le sol est composé en majorité de terre de remblais fortement tassée et recouverte d’un paillage en fibres de cocos absolument inutilisable car totalement polluées par les mégots de cigarettes, sacs en plastique et autres détritus.

L’aide financière obtenue auprès du bailleur nous a permis d’acquérir quelques outils de base indispensables et l’achat d’un petit lot de plantes aromatiques qui poussent bien dans notre région, qui ne demandent que très peu d’arrosage et qui sont très rustiques.
Nous voulons arriver à mélanger plantes aromatiques, fleurs sauvages, légumes anciens et fleurs décoratives pour créer un endroit agréable à regarder et qui ne demande pas trop d’entretien.

Notre première action a été un ratissage complet et un nettoyage minutieux des ordures qui jonchaient le sol.

En bêchant manuellement une partie de la parcelle nous nous sommes rendus compte a quel point le sol était composé en majorité de morceaux de verres, de morceaux de tuyaux en plastiques, de blocs de bétons et de plâtre, rendant le bêchage difficile et dangereux pour tout le monde et surtout pour les enfants.
Nous avons donc été très vigilant et un coup de motoculteur aurait été le bienvenu et nous aurait largement facilité la tâche.

Notre choix de plantation n’a pas été fait par hasard, le but du premier ensemencement et des premières plantations était de redonner vie à la terre en l’aérant avec des plantes qui n’ont pas besoin d’un sol riche, qui pousse sans arrosage ou presque et qui sont très résistantes aux maladies.
L’ensemencement a donc été fait avec diverses graines de fleurs des champs et autres qui nous été offertes et que nous avons récupérées par ci par là.

Nous voulons privilégier une culture sans engrais artificiels et sans pesticides ce qui favorisera la venue des papillons et autres insectes qui ont désertés notre banlieue

Le printemps cette année étant très pluvieux cela ne nous a pas favorisés pour notre activité jardin et surtout cela a découragé certaines bonnes volontés.
Nous avons réussit à mobiliser sur chacune de nos interventions entre 6 à 10 personnes enfants et adultes confondus.
Nous ne sommes pas suffisamment équipés pour permettre à plus de à 3 personnes de jardiner en même temps
Le travail de la terre a été rendu très difficile par le manque d’outils
Nous aurions eu besoin du passage d’un motoculteur pour bêcher en profondeur le sol
Nous avons laissé les gens faire une approche tout à fait libre du travail de la terre et nous n’avons pas donné des conseils ni de directives précises sauf si on nous le demandait.

Cela a souvent donné un joyeux désordre, mais à provoqué une animation et une bonne humeur dans un endroit habituellement triste et sans vie.
Le temps en avril et mai ne nous a guère été favorable, nous avons profités des intempéries pour faire une animation autour des semis avec les petits comme avec les grands.

Chacun remportant chez soi ses semis avec une promesse de retour pour pouvoir planter ensuite les jeunes pousses dans le jardin.

Un épouvantail a été confectionné pour le plus grand plaisir de tous, chacun ayant apporté des vêtements pour lui donner fière allure
Nous l’avons installé dans le jardin qui était encore bien vide de plantations
Malheureusement il n’a vécu bien longtemps, car il a été brulé pendant la nuit qui a suivit son installation !

III – Les obstacles que nous avons rencontrés

– pollution de nos plantations par les déchets jetés par les fenêtres, rendant parfois les activités peu agréables et nous obligeant
à un nettoyage souvent plus long que le jardinage en soi.
– le manque d’assiduité des « jardiniers ».
– les aléas de la météo, ont rendus difficile la programmation de nos activités et l’information aux adhérents sur un long terme.
– l’arrosage de nos plantations qui demande une mise en place compliquée d’un système D.
– la période des mois de vacances ne nous a pas permis une organisation et un suivi régulier des activités

IV – Le résultat de nos efforts

Malgré tous les obstacles rencontrés le résultat obtenu a été au delà de nos espérances.
Un joli parterre de fleurs a vu le jour petit à petit au début du mois de mai sur environ 1/3 de la parcelle.
Les plantes aromatiques on commencé à pousser quelques unes n’ont pas résisté a la pauvreté du sol.
Courant Juillet notre jardin était bien fleuri, pas sur toute sa superficie, car la terre étant vraiment très tassée,
une partie de nos graines n’ont pas pu germer.
Par contre nous avons eu la surprise de voir pousser plusieurs pieds de tomates.
Ils se sont tout à fait bien adaptés au sol.
L’embellissement a été réel, les participants sont très fiers du résultat.

V – L’avenir du projet « En bas de chez nous y un jardin »

Nous espérons pouvoir cultiver et fleuri l’entier de notre jardin l’an prochain
Pour cela il nous faut
– des outils de jardinage de bonne qualité et en plus grand nombre
– des matériaux pour organiser notre espace et le délimiter ce qui permettrait a plus de personnes de jardiner en même temps
– Installer un système d’arrosage gouttes a gouttes qui favoriserait la pousse et permettrait un arrosage économique
– amender le sol par l’apport d’un compost ou d’un engrais bio
– Nous projetons de fabriquer un composteur pour faire notre propre compost et aussi tenter, à court terme, l’expérience des plantations en lasagnes
– dans un avenir proche envisager d’introduire des plantes potagères anciennes et décoratives en mélange avec les fleurs.

Nous voulons développer le coté pédagogique de notre action grâce a l’association Tela Botanica qui met a disposition de ses adhérents des outils simples et ludiques pour favoriser la découverte, la reconnaissance et l’identification de la flore urbaine et des herbes sauvages que l’on appelle mauvaises.
Nous aimerions organiser une exposition pour sensibiliser la population du quartier sur ce sujet.
Et nous allons mettre tout en œuvre pour augmenter le nombre de nos adhérents en créant une plaquette d’information, en la distribuant dans les boites aux lettre et les « semant » au gré de nos déplacements.

Notre projet est avant tout un projet collectif.

Il a pour but de développer des activités de loisirs, de découvertes et de solidarité autour d’objectifs communs pour permettre à tous d’avoir le plaisir du contact avec la nature tout en créant un véritable lien social et interculturel.
Il a aussi pour but de faire comprendre aux habitants la nécessité de prendre en charge la propreté de sa proximité et l’importance du respect de l’écologie de son environnement.

VI – Les perspectives

Nous aimerions que ce jardin soit un lieu ouvert au gens du quartier.
Nous aimerions que les bailleurs soient partie prenante de ce projet, sachant qu’en confiant la gestion d’un espace cultivable à des habitants ces derniers feraient une économie appréciables d’une partie des charges liées à l’entretien des dits espaces.

Nous comptons établir un lien avec les structures existantes, centre de loisirs, maison de quartier et autre associations de la ville.

Les participants à notre projet on tous une passion commune qui va bien au-delà des différences.

Notre jardin est un lieu de convivialité et de proximité, nous aimerions qu’il devienne une sorte d’exemple et qu’il donne envie aux habitants des autres bâtiments de faire aussi « des endroits jardin » qui renforcerait la biodiversité de notre milieu urbain
L’embellissement apporté par la création de ces espaces jardins donnerait une image différente et bien plus positive de notre quartier.

Les gestes appliqués dans ce jardin

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