• Camila R a publié une note dans le jardin Logo du groupe Jardin tendanceJardin tendance il y a 7 ans et 6 mois

    STOP AU BUDDLEJA DAVIDII !
    J’ai trop souvent vu cette plante exotique envahissante le long des chemins de fer. Mais depuis quelques années elle envahit nos jardineries (comme si ça ne suffisait pas !). Le Buddleja est la peste du jardinier, importé de Chine en 1869 par le père David, il colonisa rapidement l’Angleterre au point de menacer directement la flore locale. Car le Buddleja avec ses 3 millions de graines, se ressème comme la peste et ne supporte aucune concurrence autour de lui, telle une Renouée du Japon. L’erreur monumentale, en plus de son importation, est sans doute celle de sa multiplication de manière horticole. Il est temps que les jardineries et pépinières cessent de vendre et produire cette plante maudite.
    De plus, son nom est trompeur car certes elle attire les papillons, mais elle ne fait que les détruire. En effet, ses feuilles et ses tiges contiennent une molécule toxique qui est inutile aux développement des chenilles. De ce fait, même si un papillon vient butiner, sa succession n’est pas assurée. De plus, le nectar du Buddleja est si attirant pour les insectes pollinisateurs que ces derniers le préfèrent à celui des plantes sauvages. Une étude belge a montré également que le Buddleja favoriserait la cassure des trompes des papillons. Donc si vous décidez de planter un Buddleja chez vous dites vous bien que vous allez contre la biodiversité et que vous favorisez la mortalité chez les papillons.

    • Pas d’accord avec vous mais il est vrai qu’il reste un grand travail de communication à faire auprès des services techniques de mairie (c’est en cela aussi que j’interviens). Cependant cessez de planter cette plante permettra de diminuer sa propagation même si on ne peut pas faire grand chose actuellement (comme le long des chemins de fer). En revanche ce que vous dites est faux, le Buddleja est dans la liste des espèces exotiques envahissantes ce qui signifie qu’il n’a pas le droit d’être planté par des communes, même les espèces horticoles sont proscrites. Si c’est le cas, il faut en référer aux services compétents. Lutter contre ce fléau est une priorité dans le cadre de la préservation de la faune et flore locale. Et en effet, bien qu’il faille théoriquement couper les hampes florales pour éviter toutes dispersions, très peu de personnes le savent.

    • L’article L.415-3, 2° du code de l’environnement, modifié par la loi 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement
      des territoires ruraux, prévoit des peines d’un an d’emprisonnement et 15000€ d’amende en cas d’introduction volontaire
      et sans autorisation d’une espèce végétale envahissante.
      Quant aux introductions involontaires, par négligence ou imprudence, elles peuvent être sanctionnées par une amende
      de 750€ depuis le décret du 4 janvier 2007.